top of page

Qu'est ce que la pratique en épigénétique ?

ou l'art de réactiver ses ressources innées

 

Un praticien en épigénétique est une espèce d'accélérateur d'adaptation.

les principes sont les suivants :

- l'épigénétique est l'expression des gènes d'un individu (environ 25 000)  et cette expression lui permet de lire les situations de sa vie. On sait aujourd'hui que la configuration de cette sorte de carte mère varie tout au long de l'existence, et dépend de ce qui a été transmis, de l'environnement, des apprentissages. Chaque configuration est unique pour chaque individu.

- le cerveau émotionnel dit "limbique" va traiter les informations obtenues, comme un système d'exploitation d'un ordinateur, et à travers les perceptions, les ressentis, va déclencher des comportements, avec des stress adaptés ou pas.

- au fil des générations, des "ressources" innées ont pu "s'endormir", entrainant des combinaisons, qui vont avoir pour conséquences des dysfonctionnements, des stress inadaptés, des pathologies, en lien avec ce qui a besoin d'être corrigé.

Le praticien en épigénétique va "profiler" la carte mère de l'individu. Il se sert de l'histoire familiale, du passé, non pas comme alibi de répétition, mais comme repère des comportements qui ne sont plus adaptés à la réalité de l'environnement. Une fois cela fait, il va donner à son client la possibilité d'apprendre autre chose, adapté. Il se sert aussi bien entendu des repères de vie de la personne, des situations qu'elle rencontre, des blocages, des stress qu'elle se fabrique etc...

Pour parvenir à apprendre autre chose, deux possibilités du cerveau sont sollicitées : la plasticité cérébrale, c'est à dire la création de nouveaux chemins neuronaux sur de l'existant, et la neurogenèse, c'est Ã  dire la création de nouveaux réseaux neuronaux, grâce aux neurones souches.

En bref, lorsqu'il y a un blocage sur une combinaison qui reste figée,  le thérapeute-praticien en épigénétique va aider son client à adapter plus rapidement celle-ci afin que celui-ci puisse avancer dans sa vie, en restant au plus près des adaptations qui lui sont nécessaires pour son environnement.

Cette méthode n'est pas une méhode de soin, ne se substitue en aucun cas à un traitement médical, ou n'importe quelle autre thérapie. Elle peut dans bien des cas en revanche être complémentaire.

Il est néanmoins aujourd'hui établi que dans l'évolution des thérapies proposées, elle constitue une innovation majeure et radicale.

pratique en épigénétique
pratique en épigénétique

Nous sommes ce que nous avons appris, ce que nous apprenons, et ce que nous apprendrons, tout au long de notre existence. Notre ADN, notre héritage génétique, immuable, résultat des transmissions de nos parents, grands-parents, de notre lignée, est lu par l’entremise de nos gènes.

 Ce livre ancestral et fantastique, qui contient les informations essentielles de nos origines, contient également les bases de la formidable capacité d’évolution de l’Homme. Nos trois cerveaux, fruits de notre histoire, des origines à nos jours, d’abord reptilien, puis limbique et enfin néocortex, dont l’équilibre organise 24 heures sur 24 notre vie, nos comportements, nos apprentissages, nos réflexes, nos combats, nos humeurs, ont bénéficié récemment de découvertes qui bouleversent les approches thérapeutiques, tant sur le plan médical que sur le plan des thérapies cognitives et comportementales.

Il est essentiel de connaitre ces découvertes et ce qui en découle de façon rapide et synthétique, afin de comprendre l’approche qui est celle développée dans ce qui va suivre : les inscriptions dans le cerveau limbique. Le langage limbique est celui qui nous donne les repères de ce que nous avons appris et qui n’est plus adapté aux situations que nous rencontrons et que nous avons besoins de réapprendre.

C’est ce langage là que nous vous proposons de mieux appréhender, qui à la différence de celui du cerveau intelligent, néocortex, n’est pas naturellement accessible.

Et pourtant c’est celui qui vous alerte, et qu’il faut savoir écouter afin de ne pas vous enfermer dans des stress inadaptés chroniques qui usent votre métabolisme et à la fin vos ressources de survie.

Bien entendu, les dysfonctionnements sont révélateurs de constructions complexes, qui ne sont pas étanches les unes avec les autres.

L’équilibre des  cerveaux

C’est l’équilibre entre ses trois cerveaux- reptilien, limbique et néocortex,  qui permet à l’homme de gérer harmonieusement sa vie, sa survie, son bien être dans son environnement. L’environnement a changé et dans ces changements, l’équilibre des trois cerveaux n’est plus respecté.

En particulier, dans nos sociétés modernes, on s’est éloigné de notre cerveau émotionnel, de notre cerveau limbique. Comprendre tout, tout rationaliser,  y compris les souffrances, et les émotions  nous coupe de notre cerveau éclaireur, celui qui a dix coups d’avance, celui qui nous alerte pour notre évolution, celui qui nous protège, c’est selon, comme il a appris.

Et c’est pourtant celui qui va gérer notre survie 24h/24 et qui gagne toujours à la fin.

Séparons les trois cerveaux : le premier d’entre eux, le cerveau reptilien, cerveau des instincts, c’est lui qui gère les fonctions vitales et qui fait qu’on vit 24h/24. C’est lui qui gère les réflexes de survie. Ensuite le système limbique qui est basé sur l’émotionnel et la perception.

Par rapport à des émotions qui sont des états, mon métabolisme va s’adapter et je vais réagir en fonction de ce que je vais percevoir au travers de mes cinq sens en lien avec le cerveau reptilien bien évidemment. Si je perçois un danger, immédiatement le système limbique va se mettre en liaison avec le reptilien par l’intermédiaire de l’hypothalamus et de l’amygdale qui va faire libérer les hormones nécessaires afin d’augmenter l’activité cardiaque, le tonus musculaire, libérer le glucose par la glycémie au niveau du sang pour me donner de l’énergie et les bons réflexes pour réagir en fonction de mes perceptions. C’est aussi par le système limbique que je fais tous les apprentissages et que je vais enregistrer les expériences. Face au danger le néocortex n’intervient jamais.

Tu marches dans la forêt, tout à coup tu vois sur le chemin ce qu’il te semble être un serpent, normalement tu t’éloignes et tu ne vas pas au-devant du danger, mais en te rapprochant ta raison reconnait qu’il s’agit d’un morceau de bois, alors ta conscience élaborée va te permettre de sortir d’une perception de danger et finalement de te rendre compte que cela n’en est pas un. Mais il vaut mieux avoir un réflexe de survie même si ce n’est pas adapté. Il vaut cela que de se faire mordre par le serpent. Mais s’il y a des adaptations de survie qui ne sont plus en lien avec l’environnement, avec le contexte familial et professionnel, et que les choses sont toujours perçues avec une connotation danger, cela finit par fatiguer l’organisme.

Le néocortex est utilisé pour organiser, planifier. On ne peut utiliser sa raison que si on est dans la sécurité. Si on n’est pas dans la sécurité, il ne faut utiliser la raison.  Normalement, si on a un trouble, une maladie, on doit avoir la perception de danger, car si on ne l’a pas, on ne se protège pas. On n’essaie jamais de négocier les alertes du cerveau émotionnel avec sa raison.

Le cerveau survie est donc un éclaireur. Il a dix coups d’avance. Il analyse toujours par anticipation en fonction de notre évolution personnelle et nous prévient de ce qui doit être corrigé à l’avance.

Quand j’ai un symptôme, ce n’est jamais par rapport au présent. Quand on ne va pas bien on cherche généralement dans notre passé ou notre présent ce qui ne va pas. C’est une erreur parce que mon cerveau me donne l’information de ce qui va me manquer dans mon futur par rapport à mon évolution personnelle, de façon à me préparer, afin que je ne me retrouve pas devant le fait accompli.

Notre évolution est implicite. Nos expériences de vie, notre maturité fait qu’on évolue sans même nous en rendre compte. On n’a pas les mêmes perceptions à 20 ans, 30 ans ou 40. Et c’est normal. En fonction des expériences, de ce qu’on apprend, des envies, des objectifs conscients ou inconscients, notre cerveau survie nous prépare à notre évolution avec une sorte de mémoire du futur.

Après je peux aller chercher des informations dans l’histoire familiale, dans mon enfance, dans mon vécu comme repère d’une logique de ce qui a pu à un moment dysfonctionner et qui m’amène à être dans des adaptations de survie qui ne sont plus cohérentes aujourd’hui, là, c’est normal et utile. Car ça je peux le faire dans la sécurité avec ma conscience. Hors alerte et Hors contexte de danger.

Je fais une analyse en étudiant un lien d’adaptation épigénétique consolidé car mes parents m’ont montré à travers leur exemple, et que j’ai consolidé moi-même au travers de mon vécu.

Les humains ont cette difficulté Ã  lâcher prise, et un besoin de tout contrôler. Trop de contrôle tue le contrôle, et le jour où j’ai réellement besoin du contrôle,  je ne l'ai pas.

Il y a des choses qu’il ne faut pas que je sache car ce n’est pas prévu pour mon cerveau. Ceux qui cherchent à tout savoir, tout contrôler, peuvent basculer : folie, avc, etc…. Car il y a des choses qu’on ne doit pas savoir car elles ne sont pas prévues pour nous en tant qu’individu. On ne pas avoir réponse à tout. Et pourtant c’est le besoin de sécurité qui pousse l’individu à ce contrôle. Et c’est justement parce qu’on s’est éloigné de notre instinct de survie qu’on a plus confiance , et on se protège sur ce qu’on connait aujourd’hui, le contrôle et la sécurité.

L’évolution nous a beaucoup apporté, mais elle nous a donc éloigné de notre instinct de survie, et de nos perceptions, dans  dans les sociétés occidentales. Par exemple la personne va dire «  je sais que j’aime mon mari, mais je ne le ressens pas « . Alors que l’important, c’est le ressenti. Elle ne va pas pouvoir se corriger par rapport à cela parce qu’elle sait qu’elle aime son mari. Comme elle sait qu’elle aime son mari, elle n’est pas inquiète…. Alors qu’elle devrait, si elle a coupé le ressenti.

L’action ne se fait que sous l’émotion. Sous l’émotion on commence à réagir. Souvent les gens arrivent en consultation avec un point de non-retour, et il faudrait qu’on leur trouve la solution en un instant…. Savoir est une chose, et ressentir en est une autre. Savoir qu’on aime son mari est une sécurité alors qu’elle ne le ressent plus, et c’est là qu’est le problème. Mais comme elle sait qu’elle aime son mari elle ne réagit pas et donc aucune correction ne pourra se faire. Si le couple doit se remettre en question pour évoluer, il ne pourra pas le faire, et ils attendront de laisser pourrir la situation pour qu’à un moment donné tout pète. Quand tu sais que tu aimes ton mari tu peux lui dire « je t’aime » tout le temps, c’est facile de dire « je t’aime », mais cela ne veut rien dire. Le ressenti d’amour peut être différent dans la journée, on n’aime pas avec la même intensité à tout moment.  Et donc une fois que j’ai la réponse, cela fige le problème, je sais pourquoi je suis malade. Il y a des gens qui veulent juste savoir pourquoi ils sont malades. Juste savoir cela.

Le cerveau n’est pas fait pour penser, mais pour agir, la pensée est du luxe. Trop de néocortex tu l’action. Trop de limbique tue la réflexion. Le mot clé est l’équilibre. Si je ne peux pas mettre de raisons à mes dysfonctionnements, à mes peurs, je vais chercher un sens. Car le sens ça donne une orientation, un signal, une signification. Peut-être que ce que je suis entrain de vivre à un sens pour moi, ce sens je ne le connais pas et je vais le chercher. Mais c’est de l’inconnu, et c’est pour cela que je vais chercher dans mon passé, dans mon vécu des éléments me permettant de rationnaliser mon symptôme. Maintenant si j’admets qu’il y a un sens dans ce que je vis, j’y mets une possibilité d’ouverture vers le futur. Car ce sens a une valeur d’évolution et pas de régression, même si cela est désagréable. Voire très désagréable. Mais on n’est pas en danger.

Repérer immédiatement ses alertes permet également qu’elles ne se transforment pas en signes plus lourdement pathologiques qui vont là réellement nous réveiller. Le passé je m’en sers uniquement comme repère pour donner une logique de ce qui n’est plus adapté pour moi dans l’intérêt de mon évolution et de mon futur.

Je peux savoir des choses mais je peux ne pas en avoir le savoir-faire. Le plus enrichissant dans la vie c’est le savoir-faire car si je sais des tas de choses mais que je ne fais rien, je vis une vraie douleur.

L’expression de vos gènes

Imaginez vos gènes assemblés ensembles, carte-mère d’un lecteur DVD, un décodeur, un lecteur de code barre, tout appareil permettant de lire une information contenue dans votre livre « ADN ».Toutes les situations de votre vie, de votre naissance à votre mort vont ainsi être décryptées à travers ce filtre essentiel. Il  va dépendre à la fois de votre héritage génétique, bien entendu, mais surtout de la façon avec laquelle vos gènes vont s’exprimer. On sait aujourd’hui qu’un gène va être, soit ouvert, il est dit acétylé, soit fermé, il est dit méthylé. Nous passons notre vie à ouvrir et à fermer nos gènes, fonction de ce qui nous a été transmis, explicitement ou implicitement, par notre éducation, par nos parents, par nos rencontres, par nos expériences, par nos apprentissages. Notre lecteur en version dite « usine » va donc avoir une infinie possibilité de configuration, puisque chaque être humain dispose d’environ 25 000 gènes. Le nombre de combinaisons possibles, prenant la possibilité pour chaque gène d’être ouvert ou fermé, est ainsi de 2 puissance 25 000, ce qui parlera aux lecteurs familiers de la mathématique, et qui se résumera pour tout le monde à des milliards de milliards de milliards de milliards…etc… de combinaisons. Et cette combinaison va varier tout au long de notre vie. Autant vous dire, que cette « cartographie » de l’expression est unique, comme celle de l’ADN, et peut être plus encore. Ce qui fait que chaque être humain va lire de façon unique et personnelle les évènements de sa vie. Mais cette carte-mère de votre lecteur nécessite une interface capable de communiquer avec elle et de rendre vivante l’information lue, et cette interface, c’est votre cerveau et en particulier votre cerveau limbique.

 

bottom of page